Ganesh festival : 10 jours de folie !

Mercredi, le 19 septembre a débuté le festival en l’honneur du Dieu à tête d’éléphant : Ganesh. Si c’était le mois dernier entier qui était dédié à Krishna le Dieu bleu, là nous sommes partis pour dix jours. Ce festival remonte à l’occupation anglaise, il y a plus d’un siècle. Un protestataire eut l’idée de cette cérémonie afin de reunir les Indiens tous ensemble. Aujourd’hui, les raisons ne sont plus les mêmes mais leur entrain à célébrer est intact !

Pour commencer, voici l’histoire de ce Dieu peu commun mais assez connu dans le monde entier.

A l’origine sont trois Dieux : Brahma, Vishnu et Shiva. Le premier crée le monde, le second donne la vie, le dernier la détruit. A la fin de la vie d’un homme, c’est Shiva qui l’entraine dans son royaume. Shiva peut aussi punir quelqu’un pour ses actes. Il est représenté comme étant très fort, un serpent autour du cou et une lune dans les cheveux. Sa femme est Parvati.

Un jour, durant l’absence de son mari, Parvati crée une idole en miel représentant un jeune garçon qui prend vie. Elle s’absente un moment hors de la maison et demande à son « fils  » de garder la porte, personne ne doit entrer. Or Shiva est de retour et trouve l’enfant qui lui barre le chemin de sa maison. Le garçon ignore qui il est et n’en démore pas ; Shiva ne doit pas passer. Le dieu alors en colère lui tranche la tête. Lorsque Parvati revient, elle trouve le corps de son enfant. En pleure, elle exige de son mari qu’il redonne vie à leur fils. La tête est perdue, mais Shiva part donc à la recherche du premier bébé animal. Ce fut un éléphanteau, Ganesh est né !

Durant ce festival, les familles acquièrent une idole du dieu Ganesh, la décorent, l’exhibent et la gardent un jour et demi, cinq ou dix jours. Elle est ensuite immergée dans l’eau où elle se désintègrera. Mercredi avec mes parents d’acceuils, nous avons faits le tour de maisons rotariennes afin de voir ces idoles. Selon les maisons les décorations sont plus ou moins importantes. Dans certaines, j’ai pu voir des piscines ou des musiciens.

Dans notre complexe, il y a aussi une tente pour une idole géante de Ganesh. Elle est arrivée mercredi en fanfare, couverte d’un drap sur la tête. Pas de restriction pour le bruit, il y avait des tamtams, des grosses caisses, des pétards énormes. A mon réveil, j’ai cru que c’était la guerre. On ne s’entendait plus parler dans l’appartement.
Ce matin il y a eu des chants (avec haut-parleurs, pour être sûr d’être entendu même des gros dormeurs), mais ce n’est pas fini, c’est le soir que les rues de Mumbai sont à leur apogée.

Je reviendrai très probablement poster des photos, bisous à tous !

Important: https://gazetteindienne.wordpress.com/2013/05/07/un-petit-sondage/

Laisser un commentaire