Ich bin (ein) Mumbaikar!

10 mois en Inde, c’est fait, mais c’est difficile à imaginer. D’un côté, j’ai conscience d’avoir passé un temps considérable ici. Mais imaginer que j’ai construit une nouvelle vie, avec familles, amis, cousins, habitudes et lieux favoris, en seulement dix mois alors qu’il m’a fallu 16 ans en France pour faire la même chose, ça c’est hardcore ! Quel plaisir lorsqu’un vendeur de streetfood connaît vos préférences et qu’il ne lui suffit que de vous voir arriver pour qu’il commence votre commande. Ou lorsque le marchand de cône de mehndi est plus familier avec vous qu’avec tout le reste du marché, et cela malgré la barrière de la langue. Ou lorsque tous les matins c’est la femme de ménage de votre appartement qui vous apprend à faire des tresses d’une complexité à faire pâlir le wagon entier des femmes dans le train le matin. Tous ces petits éléments constituent la base de l’intégration. Ils font sentir… Indien.

Malgré tout, l’intégration en Inde pour un étranger ne bat pas des records. Il est vrai que j’éprouve un peu de jalousie envers tous ces exchange students à l’Ouest du globe qui se font méprendre pour des originaires dans leur pays d’accueil. Cela ne sera jamais mon cas en Inde, et il ne faut pas se leurrer, pour chaque personne que je croise, je suis à défaut du contraire une gora, une blanche, une étrangère. Comme dirait Pierre : « Je crois que ce que je supporte le moins ici, c’est que je pourrais rester ici 1 an ou 10, dans le regard des Indiens, je serai toujours un étranger ». Cela résume absolument tout. Il me faut donc (ou pas) prouver aux Indiens que je connais l’endroit, et que oui, aussi surprenant que cela soit, je sais ce que je fais ! Cela prend du temps, et j’en ai de moins en moins l’énergie, mais je m’en fous ! Mais c’est peut-être plus de cette façon que les Indiens voient que nous sommes des habitués ; lorsque nous faisons un ramdam pas possible dans le train en chantant, jouant ou en mettant de la musique, lorsque nous marchons d’un pas rapide dans les rues, ou lorsque nous nous exclamons en hindi, par les plus fines expressions !

Du côté de la famille, eh bien ça n’a pas changé. Le Rotary m’a refusé le changement, alors que c’était la famille que j’avais trouvé qui en avait fait la demande. Personne n’a trop compris, mais nous avons bien vu les politiques qui se cachaient derrière. Enfin, c’est dommage. Hier soir ma troisième famille d’accueil m’a fait comprendre qu’il me faudra aller seule à l’aéroport en juillet. Très bien, au moins c’est fait. De toute façon cela aurait été très étrange s’ils avaient été là, pour le deuxième moment le plus important d’un échange, après l’arrivée et l’accueil dans la première famille.

La mousson est arrivée, comme je vous l’avais dit précédemment. Enfin, ma première annonce c’était en fait une prépluie, une douche qui annonçait de plus importantes. Toujours, cela était un grand choc. Après 9 mois sans pluie, j’ai redécouvert le parfum de la mousson ! Celui-ci n’est pas simple à décrire, mais je vais essayer : ça sent… la feuille de palmier mouillée… avec la chaleur aussi… en fait, il manque quelque chose, l’ingrédient important. L’absence de pollution ! Cette pluie lave pour une durée de quinze minutes toute la ville, qui sent alors fraie ! La propreté a une odeur ! Les deux premières pluies, il s’est avéré que je me trouvais en dessous. D’abord de nuit sur une moto. Bien évidemment je ne conduisais pas Calm down mum. Mais l’expérience était sympa. J’étais trempée comme une serpillière, mais l’odeur, l’obscurité, la vitesse, les lumières et la pluie, c’était juste génial ! La deuxième fois c’était plus simple, j’avais un parapluie et j’étais à deux pas de la gare. Ceci marque ma deuxième mousson, et me voilà experte ! La seule chose que j’ai à déplorer, c’est la fin de la saison des mangues ! A partir des premières pluies, ce fruit religieux en Inde commence à pourrir, et finit la mangue trois fois par jour ! Mais au moins les températures baissent ! Et les orages éclatent !  En ce moment Borivali est une baignoire et a des airs de Bretagne. Cela va être une parfaite préparation pour mon retour à la France !

Savoir Vivre et Règles de Politesse : petites habitudes et grandes différences

L’Inde est un pays très curieux. Quand je suis arrivée, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, et il est très naturel donc que tout ce que j’ai vu les premiers jours devînt la nouvelle base de mon existence. Une planche de bois pour lit, une bassine d’eau appelée douche, une nourriture à manger de la main droite, un bruit de fond omniprésent, en quelques secondes tout cela était devenu ma nouvelle « normalité ». Mais finalement, à emmagasiner et à encaisser encore et encore, on se rend compte plus tard que le premier mois se déroule sans un déboussolement le plus complet. Pouvoir remettre l’horizon à sa place prend bien un bon mois. Cela se fait avec l’aide des autres exchange students, d’autres esprits critiques, avec qui on commence à échanger sur nos impressions et nos expériences, et il apparaît finalement que pas mal de chose dans le comportement indien est vraiment folklo !

Premier exemple que j’aimerais partager, c’est la façon de boire ici. Boire de l’eau n’a jamais été si compliqué qu’en Inde. S’il n’y a qu’un seul verre pour un groupe de personnes, et bien tout le monde versera l’eau du verre dans sa bouche, à bonne hauteur. Impossible de toucher les rebords avec sa bouche. Même chose s’il n’y a pas de gobelet, juste la bouteille. Et puisqu’en Inde il est important d’avoir toujours de l’eau sur soit, même avec leur propre bouteille les Indiens ne touchent pas le goulot. Ils nous arrivent entre exchange students de partager de l’eau, et de boire tous normalement, mais tout le monde nous fixe ! Mon Dieu, des garçons et des filles qui boivent tous au goulot ! Quel affront ! Pour vous dire, même entre les membres d’une famille il n’est pas dit qu’ils acceptent de partager un verre ou une bouteille. Alors il faut développer des aptitudes : se verser de l’eau dans le gosier dans un train en marche, dans un rickshaw, en marchant, tout devient possible. Il faut de la pratique et de la concentration.

En fait, on se moque, on se moque, mais cela est dû à des raisons médicales. Il me semble avoir lu quelque part qu’à l’origine c’est à cause d’une histoire d’hépatites. Même si maintenant les Indiens courent bien moins de risques, et que pour eux c’est devenu une question d’hygiène. On ne partage pas une bouteille ou un verre que ses lèvres ont touché. C’est sale !

En Inde, les salons de manucures se font moitié moins d’argent que les salons en France. C’est prouvé ! Ici, les femmes ne gardent les ongles longs et ne mettent du vernis que sur une seule main, la gauche ! En fait, il y a bien une explication. C’est parce que ici nous mangeons de la main droite. Donc les ongles longs, ce n’est pas terrible. Et manger du vernis encore moins. Mais du coup il faut quand même avouer que des femmes avec une main aux ongles de cinq centimètres bleus électrique, et une autre aux ongles coupes à ras et dépourvu de couleur, c’est étrange ! Irais-je jusqu’à dire moche ?

Les pourboires ici sont partout, c’est automatique pour tout et n’importe quoi. Le problème lorsqu’on est blanc, c’est que beaucoup de personnes vont se présenter à vous pour vous aider, mais lorsque c’est fait, ils attendent une commission et ne vous lâcherons pas sans l’avoir eu. L’idéal c’est sans doute de ne jamais accepter l’aide de personnes se présentant comme ça, et si jamais vous les avez laissé faire sans vous rendre compte qu’ils n’étaient pas des employés de l’hôtel ou de l’aéroport, sachez qu’ab-so-lu-ment rien ne vous oblige à leur donner quelque chose. Il ne faut surtout pas encourager ce genre de pratique. Parfois ils arrivent qu’ils soient très fermes et insistants, mais il faudra vous montrer encore plus dur qu’eux.

La hiérarchie dans le train. Importante. Si jamais vous avez à vous frotter aux trains locaux, deux classes vous sont proposées. La première et la deuxième, existant pour les hommes, et séparément pour les femmes. Je vous préviens tout de suite : en première classe, les tickets valent le triple de la seconde, et en plus les gens sont horribles ! Alors certes il y a de la mousse sur les sièges, mais ça n’adoucit pas l’ambiance. En seconde classe, ils/elles seront tous très contents de vous voir, ils vous aideront le plus possible, même si pendant les heures de rush il y aura toujours quelqu’un pour désapprouver votre présence. Mais globalement, la second class ladies compartment est une famille, et je suis fière d’en faire partie. Donc, l’organisation au sein d’un wagon : eh bien, sachez qu’il y a peu de chances que vous vous asseyez un jour. Mais vous pouvez toujours faire la queue. Chez les femmes, il y a le système du banc 3 et demi. Ça veut dire que 3 femmes vont pouvoir s’assoir pleinement, pendant qu’une a la moitié des fesses dessus. Il faut d’abord postuler pour le demi-siège avant de prétendre au siège entier. J’explique : la première arrivée, la première sur la liste. Il n’a pas à s’embêter avec l’âge des gens. Une grand-mère de 80 ans n’est pas plus prioritaire qu’une jeune fille de 20 ans. Il faut demander à quelle gare les dames assises descendent, et en fonction de ça décider entre quels groupes de banc il vaut mieux patienter. Lorsqu’une femme se lève pour partir, la rangée se décale, la place ½ devient une place pleine, et la première personne sur la liste d’attente s’assoie sur le maigre bout de banc vide. Selon l’arrière-train (involontaire) des trois dames assises, il est possible qu’il ne vous reste rien. Et il est même possible que des femmes concluent des alliances entre elles, et au lieu de se décaler lors d’un départ, une femme la remplace automatiquement sans passer par la case ½. Dans ce cas, vous resterez ½ tout le trajet. Et on parle d’une heure vingt ! Il faut savoir réclamer son dû dans ce cas, et en principe on vous le redonnera, mais seulement en seconde classe. Entre Indiennes, elles adorent s’engueuler pour des morceaux de siège, et ça met beaucoup d’ambiance dans tout le wagon. On s’échange des regards, on sourit, on souffle : les femmes, qu’est-ce qu’elles peuvent être relou !

Chez les hommes, c’est plutôt différent. Le siège ½ n’existe pas. On peut donc s’assoir pleinement sans être tassé et sans cette proximité. Ils font la queue aussi pour un siège, mais c’est bien plus organisé, et très surprenant de leur part. Lorsqu’un siège se libère, c’est l’homme en bout de queue (du côté de la fenêtre) qui prend la place. Jamais je ne les ai vus se battre, s’insulter, ou même leur système être mis à l’épreuve. Les femmes passent pour des animaux sauvages à côté d’eux. Même si être une fille accompagnée par des garçons n’est pas toujours très agréable chez les hommes, je trouve que l’ambiance est bien différente. Personne ne parle, mais Eugenio peut chanter Hallelujah de Cohen, tout le monde fera comme si de rien n’était. Pas de question, on nous laisse tranquille, et ça contribue à nous faire sentir Indien !

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Sous un hiver indien…

Voilà-voilà, je franchis le cap des quatre mois demain. Le temps passe à une vitesse inquiétante (comment ça je suis partie que pour un an ?), et en même temps les journées sont parfois longues.

L’école vient de reprendre et il faut maintenant s’occuper différemment. Pas question de trainer dans les centres commerciaux ou café et restaurants à longueur de journée quand on a fait plus de 7000 kilomètres pour une culture.

Avec des amis nous sommes sur la piste de cours de Yoga, de danse, de théâtre et de massage. Le Rotary aurait dû s’occuper de cela depuis plusieurs lunes, mais en Inde, il faut vraiment tout faire par soi-même (ce qui sera un bon point positif, j’en suis sûre, lorsque j’aurai du recul). Je vous tiendrai au courant pour l’avancement de ces nouvelles activités.

Dans un autre temps, l’hiver vient de commencer ici. Les marchands de cache-oreilles ont remplacé les marchands de glaces. Les épaules se couvrent de gilet et moi je regarde cela d’un œil étrange. La seule modification apportée à mon sac est la disparition de mon parapluie (je devrais être tranquille maintenant), il ne reste donc plus que la crème solaire pour se battre en duel avec mon appareil photo. Eh oui, mesdames, messieurs ! Ici, durant un hiver indien, il fait 30 degrés Celsius !

En réalité il ne faut appliquer cela qu’à Mumbai. Ma host sister est revenu de dix jours à Delhi et il faisait bien moins chaud. C’est un peu un cas à part cette ville, quelque chose d’étrange, inqualifiable, qui fait un peu peur parfois, mais qui est incroyable lorsqu’on la parcourt sur une moto, ou avec juste la bonne musique dans les oreilles.

Enfin, malgré tout Noël approche et pour cela il n’y a rien à faire, Mumbai n’en a pas du tout l’esprit.

En début de semaine, j’en avais marre. Marre de ne pas avoir froid en novembre, marre de ces enfants aux paupières vides qui font la manche à la gare, marre de voir cet homme sans bras ni jambe au même endroit tous les jours, marre qu’il y ait un quelqu’un avec la colonne vertébrale déformée et pliée en deux angles mendiant dans mon wagon de train, marre de voir des choses à la limite de l’humanité, marre des accidents et des blessés juste en face de moi, et marre des journaux où la seule bonne nouvelle qu’on puisse trouver est Miley Cyrius et son cochon pour cadeau d’anniversaire. C’est Noël bon dieu ! Et puis après avoir dessiné sur le mur de la chambre de mon host brother, après avoir écouté Rammstein très fort, et après avoir mangé le paquet de gavotte bretonne destiné à ma prochaine famille d’accueil (tant pis pour eux, ils n’avaient qu’ à me prendre en octobre, et pas en janvier), je me suis un peu calmée.

Mercredi je suis sortie avec des exchange students, et le fait de se retrouver tous ensemble, en goutant la joie d’être jeune et en bonne santé, redonne du moral. Attention, nous sommes toujours en novembre, mais il y a de bons moments en perspective.

Je suis actuellement en train de préparer un article sur la Streets Food, mais il va me falloir un peu de temps. Il me faut des photos, donc retourner à plein d’endroit, et tester des choses que je n’ai jamais osé, juste pour vous chers lecteurs. Je vais attendre le retour d’une amie, parce que tomber malade à deux est plus sympa.

Elle est actuellement partie assister à deux mariages dans le Rajasthan, puisque la saison est ouverte. D’après quelque photo, j’ai pu voir que le premier était juste énorme, les Mille et une Nuits au 21ème siècle. Il n’est pas prévu pour moi que j’assiste à un mariage indien pour le moment, je lui demanderai donc de raconter son séjour dans le Nord de l’Inde et de me passer quelques images pour que je les poste.

Encore une chose : vos commentaires, ils se font rare…

Important: https://gazetteindienne.wordpress.com/2013/05/07/un-petit-sondage/

A l’Est rien de nouveau

Voilà, maintenant un mois au pays de Tata !

Je crois qu’il est temps de faire une mise au point sur mon parcours. Vous allez enfin connaitre la face cachée de l’iceberg, ce qu’on ne dit pas sur skype la première semaine et toujours pas la deuxième ! Les choses qui font maintenant rire, et ce qui énerve toujours. Promis, j’essaye de ne rien « oublier »…

Première semaine : là, on n’a plus aucun repère, je ne savais pas du tout à quoi m’attendre et la moindre chose relevait du parcours du combattant. Cette première semaine j’étais avec mon club counselor et j’ai dû composer avec non seulement des différences de culture, mais aussi de mentalité. Le lever est à six heures, même si j’ai trois heures trente de décalage, et rien d’autre à faire que dormir. J’ai eu le droit à pas mal de questions du style : -avez-vous la télévision en France ? – es-tu mariée dans ton pays ? – mangez-vous des légumes ? Et des fruits ? Je n’ai pas beaucoup de patience avec les êtres humains et malheureusement, il y avait quelques problèmes de communication dans cette famille. Aucun des parents ne parle correctement l’anglais et j’ai mis une semaine à leur expliquer que je n’aimais pas les haricots. Je crois plutôt qu’ils ne voulaient pas me comprendre parce qu’ils me montraient à chaque fois la boîte : « French Beans ». Alors non, en France tout le monde n’aime pas les haricots, désolée.

La première semaine il faut apprendre à faire sans papier toilette, sans véritable douche puisque c’est un bac à eau, et sans eau chaude. Il faut accepter de dormir sur une planche en boit, accepter de n’avoir rien d’autre à faire que regarder la télévision, bloquée sur les JO. Accepter que la maison de mon club counselor ne possède pas de livre, et accepter de ne pas comprendre où l’on va, avec qui et pourquoi. Je me rappelle cet échange avec mon club couselor assez éloquent : –Where are we going ?To the car.But why ?To drive. J’ai une amie qui en a un comme celui-là avec son host father sur son portable : –Do you know when the 3G will start on my phone ?Yes. Il n’a jamais répondu à son when.

Il n’est pas facile de communiquer avec certains membres du rotary, et les Indiens en général. Parfois cela colle les jetons. La première semaine je ne savais pas si j’allais arriver vivante à lundi. C’est tellement facile d’avoir un accident ici, il suffit de voir comment ils conduisent. Ma première fois de jour dans une voiture indienne, mon club counselor ne voulait pas que je mette ma ceinture. Pas rassurant…

Deuxième semaine : le changement de famille était une bénédiction ! Enfin ma vraie host family. Grands-parents, parents, tante, cousin, cousine, soeur, tout le monde sous le même toit pour une ambiance foldingue ! Je découvre que la nourriture indienne est vachement bonne et diversifiée. La télévision n’est plus allumée de six heures du matin jusqu’à onze heures du soir, et ils possèdent même une bibliothèque. J’entame l’école et je regrette mon lycée français. Cet endroit est une jungle urbaine, on conforte les élèves dans leurs rôles d’incapables. Tout est fait pour qu’ils en fasse le moins possible, on leur enlève les difficultés de la bouche..

Troisième semaine : Je commence à prendre mes marques avec ma famille, tout n’est pas encore évident, on ne se sent pas encore chez soi en deux semaines mais cela vient. Les autres exchange student sont tous arrivés. Dans mon lycée nous sommes 10 et avons instauré une démocratie. La majorité décide si nous allons en cours.

Quatrième et actuelle semaine : plus besoin de voter pour aller en cours, les cours sont annulés pour cause d’exams. Ils ne durent qu’une heure et sont en fin de journée mais ne fatiguons pas d’innocents élèves plus qu’ils ne le sont déjà.. Franchement, c’est une blague, une imposture !

Nous partons donc à la découverte de Mumbai. Il y a de quoi faire mais pas pour un an. Je me pose pas mal de questions. Je suis actuellement en train d’essayer de rejoindre une ONG mais ce n’est pas facile avec le Rotary. Le lycée dans lequel nous sommes nous a fait un honneur en nous prenant..

Ce soir je pars à Goa avec les autres exchange student. C’est un peu Noel pour tout le monde ici. Des plages, encore plus d’exchange student et un hôtel avec piscine. Nous serons plus de 200 à venir des quatre coins de la planète, ça promet !

Important: https://gazetteindienne.wordpress.com/2013/05/07/un-petit-sondage/